En quelque sorte le coeur des Terres Sauvages, cette vallée est si grande qu'il y est impossible d'en faire le tour en seulement deux jours. Elle est recouverte de petits bois de temps en temps, zébrée de nombreuses rivières et rues, elle offre une abondance en tout. Nombreux sont les troupeaux d'herbivores sédentaires et animaux migrateurs à s'y reposer ou s'y nourrir, offrant donc un bon pôle de chasse aux prédateurs.

Autrefois grande forêt riche et abondante, elle a brûlé durant l'éruption du Volcan Lagma qu'elle borde. Incendiée par les coulées de lave, elle en garde les stigmates, zébrée de magma séché. Des arbres morts décorent le paysage mais le corps est cassant si bien qu'il n'est pas rare d'en avoir un s'effondrer devant soi.
Aucune nouvelle végétation ne se fait voir. La rumeur court que cette immense forêt ne serait plus qu'une terre stérile.

Grand et vaste, il l'était bien plus avant l'éruption de Lagma. Il arrêta les coulées de lave qui tombèrent et bouchèrent nombreux de ses passages mais il permit d'éviter des pertes plus immense en terme de forêt. Très humide, nombreuses sont les rivières le zébrant. La roche est recouverte de mousse si bien que l'escalade de ses parois est impossibles. Il abrite de nombreuses petites cavernes, offrant un refuge à tout animal aimant l'humidité.

Grand marécage regroupant les débouchées de nombreuses rivières et ruisseaux, le marais forme un véritable dédale aqueux au bord de la Mer, si bien que l'eau y est à la fois douce et salée. Les bandes de terre y sont glissantes, toutes prêtes à s'effondrer. Le courant y est faible si bien que les moustiques se plaisent bien dans certains recoins.
Lors de la Saison des Pluies, le marais déborde et forme un lac à côté de la Mer.

Chaîne montagneuse la plus à l'ouest, elle est connue pour ses routes dangereuses et ses chemins escarpés. Les éboulements y sont fréquents d'autant plus que, regorgeant de nombreuses sources, le sol y est particulièrement glissant tout comme le climat y est très humide.
Plus on s'engage dedans, plus les chances de retours sont minces. Véritable dédale, les éboulements changent très souvent les sentiers empruntés si bien que la perte de repère est fréquente.